Politique | Audrey Noiseux
Le 8 novembre fut élu le plus vieux président à entrer à la Maison-Blanche. Un candidat républicain n’ayant jamais occupé de fonction élective, ni participé au service militaire, une première dans l’histoire du pays. Ce dernier étant jugé, selon CNN exit polls, par plus de 60% de la population américaine comme étant malhonnête et non-qualifié pour servir en tant que président, voici quelques conséquences que pourrait avoir ce vote historique.
Économie
Lors de la dernière remontée du candidat républicain dans les sondages, plusieurs ont vendu leurs parts, par réflexe de défense. Au plan boursier, les grandes banques apprécient la stabilité. Trump représentant l’instabilité et le changement, les indices avaient déjà chuté après les premières prédictions projetant une victoire du républicain, mardi soir. Le Dow Jones avaient chuté de 5%, alors que le peso avait perdu 10 points.
Par ailleurs, certains investisseurs prévoient, dans les prochaines années, un boost économique, dû aux nombreuses dépenses et baisses d’impôt, promises par le milliardaire. Avec un congrès majoritairement républicain derrière lui, nombreuses sont ses idées susceptibles de se voir concrétiser. Cependant, aucun plan écrit détaillé n’ayant été fourni par le nouvellement élu président, d’autres restent septiques face à un « Trump stimuli ».
Plan social
Certes, avoir voté Républicain ne veut pas dire approuver tout ce que Trump a dit. Toutefois, le 45e président représente sans équivoque les valeurs de la droite ultra-conservatrice, et ce, malgré ses nombreux divorces. Plusieurs de ses propos les plus controversés sont défendus par les hommes blancs peu éduqués. Certains groupes ciblés par les attaques verbales de ce dernier ont néanmoins voté pour lui, mardi.
« Grab us by the pussy » - 53% des femmes blanches américaines
Le magnat de l’immobilier fut sans aucun doute, porté par le vote des femmes blanches. Malgré sa position contre l’avortement, ses attaques à l’égard du physique des femmes, ses conversations de vestiaire plutôt discutables, celles-ci (les blanches) l’ont, à 53%, appuyé. Les femmes blanches sans diplôme collégial ont voté à un ratio de deux votes pour Trump par vote pour Clinton. Difficile à croire, mais les faits disent vrai. Par ailleurs, il faut noter que les femmes ont toujours été très critiques les unes envers les autres. Serait-ce une cause de leur support à l’adversaire ? Au dépend de voir une première femme diriger les États-Unis, les risques de régression en matière d’égalité des sexes sont terriblement élevés.
« We are rapists » - 29% des latinos
Mise à part la communauté afro-américaine, qui a voté à près de 90% pour le parti démocrate, les minorités ethniques des États-Unis en ont, elles aussi, surpris plusieurs de par leur appui au candidat républicain. Près du tiers de la plus grande minorité linguistique, soit les hispanophones, ont voté pour ce nouveau président. Ceux-ci veulent-ils donc vraiment d’un mur, érigé entre eux-mêmes et leur famille? En fait, ces votes viendraient principalement des Cubains, insatisfaits des mesures prises par les démocrates pour rétablir les relations diplomatiques entre La Havane et Washington. Deux ans après le dégel entre les deux ennemis de la guerre froide et de la réouverture de leurs ambassades respectives, les libertés individuelles restent toujours bafouées et la censure s’exerce autant, avec une vaste majorité de citoyens n’ayant toujours pas accès à Internet. Les Cubains, déçus, ont probablement voté pour l’opposition. La xénophobie du tribun populiste envers les Mexicains ayant été l’un des axes de sa campagne, les immigrants sans-papiers sont dans une impasse, présentement, se demandant s’ils seront expulsés vers leur pays natal, comme l’a suggéré à maintes reprises le septuagénaire.
Le 8 novembre fut élu le plus vieux président à entrer à la Maison-Blanche. Un candidat républicain n’ayant jamais occupé de fonction élective, ni participé au service militaire, une première dans l’histoire du pays. Ce dernier étant jugé, selon CNN exit polls, par plus de 60% de la population américaine comme étant malhonnête et non-qualifié pour servir en tant que président, voici quelques conséquences que pourrait avoir ce vote historique.
Économie
Lors de la dernière remontée du candidat républicain dans les sondages, plusieurs ont vendu leurs parts, par réflexe de défense. Au plan boursier, les grandes banques apprécient la stabilité. Trump représentant l’instabilité et le changement, les indices avaient déjà chuté après les premières prédictions projetant une victoire du républicain, mardi soir. Le Dow Jones avaient chuté de 5%, alors que le peso avait perdu 10 points.
Par ailleurs, certains investisseurs prévoient, dans les prochaines années, un boost économique, dû aux nombreuses dépenses et baisses d’impôt, promises par le milliardaire. Avec un congrès majoritairement républicain derrière lui, nombreuses sont ses idées susceptibles de se voir concrétiser. Cependant, aucun plan écrit détaillé n’ayant été fourni par le nouvellement élu président, d’autres restent septiques face à un « Trump stimuli ».
Plan social
Certes, avoir voté Républicain ne veut pas dire approuver tout ce que Trump a dit. Toutefois, le 45e président représente sans équivoque les valeurs de la droite ultra-conservatrice, et ce, malgré ses nombreux divorces. Plusieurs de ses propos les plus controversés sont défendus par les hommes blancs peu éduqués. Certains groupes ciblés par les attaques verbales de ce dernier ont néanmoins voté pour lui, mardi.
« Grab us by the pussy » - 53% des femmes blanches américaines
Le magnat de l’immobilier fut sans aucun doute, porté par le vote des femmes blanches. Malgré sa position contre l’avortement, ses attaques à l’égard du physique des femmes, ses conversations de vestiaire plutôt discutables, celles-ci (les blanches) l’ont, à 53%, appuyé. Les femmes blanches sans diplôme collégial ont voté à un ratio de deux votes pour Trump par vote pour Clinton. Difficile à croire, mais les faits disent vrai. Par ailleurs, il faut noter que les femmes ont toujours été très critiques les unes envers les autres. Serait-ce une cause de leur support à l’adversaire ? Au dépend de voir une première femme diriger les États-Unis, les risques de régression en matière d’égalité des sexes sont terriblement élevés.
« We are rapists » - 29% des latinos
Mise à part la communauté afro-américaine, qui a voté à près de 90% pour le parti démocrate, les minorités ethniques des États-Unis en ont, elles aussi, surpris plusieurs de par leur appui au candidat républicain. Près du tiers de la plus grande minorité linguistique, soit les hispanophones, ont voté pour ce nouveau président. Ceux-ci veulent-ils donc vraiment d’un mur, érigé entre eux-mêmes et leur famille? En fait, ces votes viendraient principalement des Cubains, insatisfaits des mesures prises par les démocrates pour rétablir les relations diplomatiques entre La Havane et Washington. Deux ans après le dégel entre les deux ennemis de la guerre froide et de la réouverture de leurs ambassades respectives, les libertés individuelles restent toujours bafouées et la censure s’exerce autant, avec une vaste majorité de citoyens n’ayant toujours pas accès à Internet. Les Cubains, déçus, ont probablement voté pour l’opposition. La xénophobie du tribun populiste envers les Mexicains ayant été l’un des axes de sa campagne, les immigrants sans-papiers sont dans une impasse, présentement, se demandant s’ils seront expulsés vers leur pays natal, comme l’a suggéré à maintes reprises le septuagénaire.
La communauté LGBTQI (Lesbiennes, Gays, Bisexuel-le-s, Trans, Queer et personnes Intersexuées) américaine s’inquiète quant à elle de son nouveau président, qui, malgré ses récents propos appelant à sa protection et à la fin de son oppression, s’est, à maintes reprises, prononcé à l’encontre du mariage gai, entre autres. Le nouveau vice-président, Mike Pence, est d’ailleurs l’un des défenseurs de la loi sur la liberté religieuse, aujourd’hui amendée, mais qui aurait permis, en Indiana, aux entreprises de refuser de servir un client appartenant à la communauté LGBTQ avec leurs convictions religieuses comme seul motif.
Faits plus ou moins cocasses à propos de cette élection et du nouveau président américain
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Lors de son élection, le site d’Immigration Canada a « planté » à plusieurs reprises, alors que des
milliers de citoyens américains envisageaient une nouvelle vie au nord de la frontière.
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Selon le Vice, le père de Donald Trump aurait été activement impliqué au sein du KKK.
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Maintenant que Trump est élu président, Aleks Zilcovs, le plus grand distributeur de vodka aux États-
Unis, espère enfin vendre la Trump Vodka qu’il a en stock depuis cinq ans sans avoir jamais été vendue.
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Donald n’ aurait jamais bu d’alcool ni fumé aucun produit à base de tabac.
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Il a de très petites mains.
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Il aurait fait quatre faillites corporatives.
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Il aurait une valeur nette, selon Forbes Magazine, de 4,5 milliards de dollars US.
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Pour son émission télévisée « The Apprentice », il gagnait 375 000 $US par épisode.
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Pour cette même émission, il a une étoile à son nom sur le «Hollywood Walk of Fame ».
Mieux comprendre la politique américaine en quelques vidéos de 5 minutes: www.youtube.com/user/CGPGrey
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