Column|Jérémie Gaudet
Découvertes récentes,
nouvelles curiosités, faits scientifiques : faisons le point sur quelques
actualités liées à la science qui comptent parmi les plus importantes du
dernier mois.
De fait, des tests effectués dans la chambre funéraire souterraine du pharaon - nommée hypogée en archéologie – suggèrent que son mur nord cacherait un espace vacant car les roches y semblent beaucoup moins épaisses qu’a l’habitude. Selon le ministre égyptien des Antiquités, les probabilités d’y trouver une pièce secrète seraient de l’ordre des 90%.
Selon les chercheurs ayant mené cette étude, des traits mâles ou femelles, variables selon les individus, sont plutôt repérables dans certaines parties du cerveau, et non dans sa totalité. Après avoir déterminé trois catégories de cerveaux (féminin, masculin ou intermédiaire), ils ont tenté de classer les cerveaux dans une catégorie unique.
Jérémie is a first-year Health Sciences student who takes interest in news, politics, environmental problems, health and science.
Après l’eau, les lacs
Peu de temps après
que la découverte d’eau liquide à la surface de Mars en ait surpris plusieurs,
il appert maintenant qu’il y aurait eu des lacs pendant plus de 10 000 ans sur
ladite planète rouge.
En effet, c’est
l’astromobile Curiosity, un véhicule-robot analysant le sol martien
et comprenant un petit laboratoire intégré et commandé depuis la Terre, qui
aurait envoyé des données aux scientifiques de la mission Mars Science
Laboratory de la NASA. Ces dernières confirment que des dépôts de
sédiments datant de plus de trois milliards d’années prouvent la présence de
lacs il y a fort longtemps dans le cratère Gale, où Curiosity est
posé depuis 2012.
Cette découverte s’annonce particulièrement révélatrice dans le cadre de
la recherche de vie dans le système solaire. Une dizaine de millénaires aurait
été suffisant au développement de formes de vie simples telles des bactéries.
Il semble donc plus probable que jamais que notre planète voisine ait abrité
(ou abrite encore) une quelconque vie extraterrestre.
Une chambre secrète ?
Avec son projet
d’envergure baptisé Scan Pyramids démarré en octobre dernier,
l’Égypte souhaite élucider les mystères des chambres secrètes se trouvant
potentiellement dans les tombeaux et les pyramides de Gizeh.
Jusqu’à présent, les
recherches s’avèrent plutôt fructueuses : selon de nouvelles analyses
menées à la fin du mois de novembre, la présence d’une chambre secrète derrière
la tombe de Toutankhamon semble des plus probables.
Il est à noter que, jusqu’à ce jour, les archéologues n’ont toujours pas
retrouvé la momie de Néfertiti, une reine connue par sa beauté légendaire ayant
régné en Égypte il y a de cela plus de 3000 ans. Certains chercheurs avancent
que se serait le tombeau de cette souveraine qui demeurerait caché derrière
celui de Toutankhamon.
De fait, des tests effectués dans la chambre funéraire souterraine du pharaon - nommée hypogée en archéologie – suggèrent que son mur nord cacherait un espace vacant car les roches y semblent beaucoup moins épaisses qu’a l’habitude. Selon le ministre égyptien des Antiquités, les probabilités d’y trouver une pièce secrète seraient de l’ordre des 90%.
Encore une fois, les
pyramides d’Égypte démontrent qu’elles recèlent bien des secrets que nous
n’avons pas fini de démystifier.
Hommes et femmes : même cerveau
Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont dernièrement mené une
étude durant laquelle ils ont scanné par résonance magnétique (MRI)
quelque 1400 cerveaux d’hommes et de femmes. Conclusion : le cerveau
humain ne possède pas de caractéristiques distinctes appartement uniquement à
un des sexes.
Selon les chercheurs ayant mené cette étude, des traits mâles ou femelles, variables selon les individus, sont plutôt repérables dans certaines parties du cerveau, et non dans sa totalité. Après avoir déterminé trois catégories de cerveaux (féminin, masculin ou intermédiaire), ils ont tenté de classer les cerveaux dans une catégorie unique.
Toutefois, leur tâche s’est avérée bien
lourde : seulement 6% des cerveaux analysés appartenaient à un seul type,
alors que 25 à 53% des cas comprenaient un équilibre entre des traits féminins
et masculins. Cela voudrait donc dire que le sexe d’une personne n’affecterait
pas la manière dont les caractéristiques du cerveau sont formées ou réparties.
Cet aspect dépendrait plutôt de facteurs personnels variant indépendamment du
sexe.
Par ailleurs, cette
même équipe de chercheurs avait d’ores et déjà mené une étude sur l’effet du
sexe d’individus sur des caractéristiques psychosociales. Celle-ci leur avait
permis de conclure que rares étaient les traits uniquement attribuables à un
seul sexe.
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