Saturday, February 13, 2016

Le multimilliardaire qui voulait sauver l’humanité

Science
Column|Magalie Masson


Suite à la lecture de l’article Fleur cultivée dans l’espace, une première!, publié la semaine dernière et soigneusement composé par mon collègue Jérémie Gaudet, le succès d’une telle floraison en apesanteur a piqué ma curiosité. Sachant que cette expérimentation survient pile au moment où la société s’interroge sur l’avenir de notre planète, dû aux dommages environnementaux causés par notre consommation,  l’idée de trouver une solution à ce trouble écologique se fait de plus en plus pressante. Ainsi, depuis un moment, les esprits futuristes songent à coloniser la planète rouge. C’est d’ailleurs le cas de Monsieur Elon Musk, un des plus grands entrepreneurs de ce siècle, qui vient tout juste de publier sa biographie intitulée Elon Musk : L’homme qui va changer le monde.

Qui est Elon Musk?

Comparable à Bill Gates et Steve Jobs pour ses idées technologiques futuristes, ses motivations et ambitions, Musk est un inventeur, ingénieur et un important homme d’affaires d’origine sud-africaine et canadienne, naturalisé américain. Il est non seulement le fondateur de l’entreprise SpaceX, oeuvrant dans le domaine de l’astronautique et du vol spatial, mais aussi le cofondateur de PayPal et Tesla Motors ainsi que le président du conseil d’administration de la société SolarCity. Il est aussi à l’origine du projet de recherche industriel désirant développer l’Hyperloop, un double tube surélevé dans lequel se déplacent des capsules, qu’il définit comme étant le cinquième mode de transport après les bateaux, avions, automobiles et trains. Important révolutionnaire dans le monde du transport, de l’énergie et du développement spatial, sa véritable mission est de découvrir une énergie et commencer à transformer les humains en une espèce multiplanétaire avec une civilization autonome sur une autre planète, de sorte à échapper au pire des scénarios, notre extinction. D’ailleurs, deux images géantes de Mars sont affichées dans son bureau, au siège de SpaceX à Hawthorne en Californie. Une des photographies montre la planète comme une sphère rouge, telle qu’elle est aujourd’hui, et la seconde représente Mars couverte d’un tapis végétal entouré d’océans, où l’on constate que la planète est propice à l’implantation d’une civilization. Musk compte bien en arriver là, bien que la quatrième planète de notre système solaire nécessite réchauffement et ajustement géologiques.

Comment ce visionnaire compte-t-il assurer notre survie?

Avec SpaceX

Présentement, un des projets visés par Space Exploration Technologies Corporation est le développement de fusées réutilisables capables d’emporter des charges  dans l’espace puis de revenir avec précision à leur aire de lancement au sol. On désire donc continuer nos envolées dans l’espace, histoire d’aller visiter la voisine d’à côté, tout en les pratiquant avec le moins de dommages environnementaux possible.

Avec Tesla Motors

Avec cette seconde compagnie, Musk tente de créer un réseau mondial de distribution d’énergie en revoyant la manière de construire et de vendre des automobiles. L’entreprise vend ses voitures non pas dans des concessionnaires mais sur le Web et dans des galeries au sein de centres commerciaux haut de gamme. De surcroit, Tesla ne prévoit pas de coûts associés à l’entretien des automobiles puisque celles-ci n’ont pas besoin des vidanges et autres révisions traditionnelles. De plus en plus, des stations de recharge sont installées sur de grandes autoroutes, surtout aux États-Unis, en Europe et en Asie. Bien que le plein puisse durer une vingtaine de minutes, ces stations sont alimentées par de l’énergie renouvelable, soit l’énergie solaire.

Avec SolarCity

À l’aide de cette troisième entreprise, l’entrepreneur a créé le plus important installateur et financeur de panneaux solaires pour les entreprises et le grand public. Il souhaite toutefois voir s’agrandir la compagnie et ainsi rendre le produit plus commun et abordable.

À nous maintenant d’observer les effets de ces nouvelles pratiques sur notre environnement, et de faire notre part également. En tant que société, sommes-nous prêts à réparer nos dommages? À revoir nos habitudes de vie, nos valeurs? Est-ce plus facile de se tourner vers la colonisation interplanétaire?          

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