Column|Magalie Masson
Suite
à la lecture de l’article Fleur cultivée
dans l’espace, une première!, publié la semaine dernière et soigneusement
composé par mon collègue Jérémie Gaudet, le succès d’une telle floraison en apesanteur
a piqué ma curiosité. Sachant que cette expérimentation survient pile au moment
où la société s’interroge sur l’avenir de notre planète, dû aux dommages
environnementaux causés par notre consommation,
l’idée de trouver une solution à ce trouble écologique se fait de plus
en plus pressante. Ainsi, depuis un moment, les esprits futuristes songent à
coloniser la planète rouge. C’est d’ailleurs le cas de Monsieur Elon Musk, un
des plus grands entrepreneurs de ce siècle, qui vient tout juste de publier sa
biographie intitulée Elon Musk :
L’homme qui va changer le monde.
Qui
est Elon Musk?
Comparable
à Bill Gates et Steve Jobs pour ses idées technologiques futuristes, ses
motivations et ambitions, Musk est un inventeur, ingénieur et un important
homme d’affaires d’origine sud-africaine et canadienne, naturalisé américain.
Il est non seulement le fondateur de l’entreprise SpaceX, oeuvrant dans le domaine de l’astronautique et du vol
spatial, mais aussi le cofondateur de PayPal
et Tesla Motors ainsi que le
président du conseil d’administration de la société SolarCity. Il est aussi à l’origine du projet de recherche
industriel désirant développer l’Hyperloop,
un double tube surélevé dans lequel se déplacent des capsules, qu’il définit
comme étant le cinquième mode de transport après les bateaux, avions,
automobiles et trains. Important révolutionnaire dans le monde du transport, de
l’énergie et du développement spatial, sa véritable mission est de découvrir une
énergie et commencer à transformer les humains en une espèce multiplanétaire
avec une civilization autonome sur une autre planète, de sorte à échapper au
pire des scénarios, notre extinction. D’ailleurs, deux images géantes de Mars
sont affichées dans son bureau, au siège de SpaceX à Hawthorne en Californie.
Une des photographies montre la planète comme une sphère rouge, telle qu’elle
est aujourd’hui, et la seconde représente Mars couverte d’un tapis végétal
entouré d’océans, où l’on constate que la planète est propice à l’implantation
d’une civilization. Musk compte bien en arriver là, bien que la quatrième
planète de notre système solaire nécessite réchauffement et ajustement
géologiques.
Comment
ce visionnaire compte-t-il assurer notre survie?
Avec
SpaceX
Présentement, un des projets visés par Space Exploration Technologies Corporation
est le développement de fusées réutilisables capables d’emporter des
charges dans l’espace puis de revenir
avec précision à leur aire de lancement au sol. On désire donc continuer nos
envolées dans l’espace, histoire d’aller visiter la voisine d’à côté, tout en
les pratiquant avec le moins de dommages environnementaux possible.
Avec
Tesla Motors
Avec cette seconde compagnie, Musk tente
de créer un réseau mondial de distribution d’énergie en revoyant la manière de
construire et de vendre des automobiles. L’entreprise vend ses voitures non pas
dans des concessionnaires mais sur le Web et dans des galeries au sein de
centres commerciaux haut de gamme. De surcroit, Tesla ne prévoit pas de coûts
associés à l’entretien des automobiles puisque celles-ci n’ont pas besoin des
vidanges et autres révisions traditionnelles. De plus en plus, des stations de
recharge sont installées sur de grandes autoroutes, surtout aux États-Unis, en
Europe et en Asie. Bien que le plein puisse durer une vingtaine de minutes, ces
stations sont alimentées par de l’énergie renouvelable, soit l’énergie solaire.
Avec
SolarCity
À l’aide de cette troisième entreprise,
l’entrepreneur a créé le plus important installateur et financeur de panneaux
solaires pour les entreprises et le grand public. Il souhaite toutefois voir s’agrandir
la compagnie et ainsi rendre le produit plus commun et abordable.
À nous maintenant d’observer les effets
de ces nouvelles pratiques sur notre environnement, et de faire notre part
également. En tant que société, sommes-nous prêts à réparer nos
dommages? À revoir nos habitudes de vie, nos valeurs? Est-ce plus facile
de se tourner vers la colonisation interplanétaire?
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